Histoire

ous sommes partis de quelques constats : par exemple des minorités issues de l’immigration africaine de Belgique ont une certaine aura dans le Royaume. Beaucoup ont réussi leur carrière suite à de brillantes études, et d’autres sont partis de rien pour se faire leur place.

Mais certains, d’entre nous, Afro-originaires sont de plus en plus individualistes, ont parfois même du mal à assumer leur origine africaine.

Cet individualisme des uns associés au fatalisme chez d’autres font que nous ne nous impliquons pas assez, ne proposons pas assez, de façon collective ou au moins de façon concertée, au débat public citoyen.

Que peut notre génération apporter face à ces constats ? Qu’est-ce que nos ainés ont déjà fait ou essayé de faire ? Qu’est-ce qui n’a pas été et pourquoi ?

Rappelons d’abord que durant sa version 1 dénommée « Cercle d’Excellence », le Cercle de l’Excellence a organisé des événements qui ont permis la rencontre entre plusieurs élites de la diaspora, la découverte des réalisations innovantes, des talents cachés au sein de cette diaspora africaine.

Cette version 1 du Cercle a été aussi celle de la confrontation pratique aux dures réalités de terrain.

Tenant compte des résultats positifs et des anomalies constatées sur les plans structurel, fonctionnel et des ressources humaines, nous avons choisi de ne pas sombrer ni dans le triomphalisme, ni dans le fatalisme.

Nous avons continué de réfléchir sur l’avenir de l’initiative entamée, de poursuivre la prise en compte des expériences de nos ainés et des observations de nos enfants afin, d’entrer dans un processus d’amélioration continue.